L’Etat gabonais, représenté par les ministres des Mines et de l’Economie, et la société Alpha Centauri Mining SA, majoritairement aux capitaux émiratis et londoniens, ont signé ce mardi 22 février à l’immeuble Arambo (siège du ministère gabonais de l’Economie), sept (7) conventions d’exploitation des mines d’or à petite échelle. Il s’agit
pour les deux parties d’arrimer les contrats à la loi minière révisée en 2019.
«Ces conventions permettent de revisiter les taxes et redevances en vue de d’accroître la part que le secteur minier doit apporter au budget de l’Etat», a laissé entendre le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou, avant d’ajouter que ce secteurdans son ensemble «a encore beaucoup de potentialités pour accroître sa contribution au produit intérieur brut».
L’Administrateur général d’Alpha Centauri Mining SA, Anand Bajla, a pour sa part, annoncé la construction courant 2022 d’une usine de raffinage d’or dans la zone économique de Nkok. Cette raffinerie d’or, la première en Afrique centrale, devrait être opérationnelle avant la fin de l’année. «Il s’agit là également de la mise en œuvre d’une autre exigence du président de la République qui veut que nos matières premières soient transformées localement avant exportation. Cela leur confère une valeur ajoutée et constitue une source d’emplois pour nos compatriotes», a indiqué le ministre des Mines non sans saluer l’initiative.
Titulaire de sept (7) permis d’exploitation de mines d’Or à petite échelle valides, et deux (2) permis de recherche d’Or, situés dans les provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué-Ivindo, la société Alpha Centauri, qui a commencé avec une production de 28,21 kg d’or en 2017, a produit environ 700 kg d’or en 2021. Elle emploie 160 personnes dont 92% des nationaux.